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"Que peut-on reprocher à la photographie, sinon son apparente simplicité ? Appuyer sur le bouton, nous ferons le reste...On se plaît à dire que le photographe n'a rien à faire. Et c'est un peu vrai. Seulement, tout est dans ce rien. Ne pas se mettre en travers de ce rien, de cet insaisissable. La photographie est si simple qu'elle n'admet pas de repentir (repentir: changement apporté, correction en cours d'exécution). Cela demande un sens fulgurant de la composition, du cadrage."   Edouard Boubat

"Il y a ceux qui font des photographies arrangées au préalable et ceux qui vont à la découverte de l'image et la saisissent. L’appareil photographique est pour moi un carnet de croquis, l’instrument de l’intuition et de la spontanéité, le maître de l’instant qui, en termes visuels, questionne et décide à la fois. Pour « signifier » le monde, il faut se sentir impliqué dans ce que l’on découpe à travers le viseur. Cette attitude exige de la concentration, de la sensibilité, un sens de la géométrie. C’est par une grande économie de moyens et surtout un oubli de soi-même que l’on arrive à la simplicité d’expression. (...) Photographier, c'est dans un même instant et en une fraction de seconde, reconnaître un fait et l'organisation rigoureuse des formes perçues visuellement qui expriment et signifient ce fait. "   Henri Cartier-Bresson, 1976

Il fut l'un des pionniers de la photographie contemporaine en couleur à une époque où seul le noir et blanc était considéré comme digne d'intérêt. Le coeur de son travail a eu lieu dans les rues de New York, même si sa réputation repose d'abord sur ses photographies de mode. Son but n'est pas d'illustrer la vie citadine, mais de rechercher l'instantanéité de scènes fugaces. C'est pourquoi ses photographies montrent des cadrages originaux qui, proches de l'expressionnisme abstrait, jouent sur les vides (noirs), les reflets et les superpositions : « Il me semble que des choses mystérieuses peuvent prendre place dans des lieux familiers ». Influencé par la peinture qu'il pratique, ses sources d'inspiration sont Edouard Vuillard, Pierre Bonnard et Sotatsu.

Photographe américaine, elle se fit connaître par une série de photographies de dessins faits par des enfants dans les rues. Elle étudia avec Walker Evans et en 1943, Edward Steichen, fut commissaire de sa première exposition individuelle au Museum of Modern Art, après quoi elle trouva un emploi de photographe documentaire pour la presse. En 1959 et 1960, elle reçut deux bourses de la Fondation Guggenheim pour prendre des clichés en couleur des rues de New York mais une bonne part de son travail fut volée dans un cambriolage. Les photos restantes, et d'autres prises dans les années suivantes, ont été publiées dans Slide Show : The Color Photographs of Helen Levitt (mai 2005).